Les populations en danger

Plus de 40 ans auprès des plus fragiles

L’urgence. Elle intervient après une rupture, souvent brutale, liée à une catastrophe naturelle, à une crise politique, à la menace d’une épidémie. Toute la vie quotidienne est soudainement transformée. Hommes, femmes, enfants se retrouvent dans une grande situation de vulnérabilité. Perdre ses repères, ses habitudes, est extrêmement angoissant et difficile. Et souvent, la vie des plus faibles est en jeu. Pourtant, les gens réagissent dans ces moments-là avec une énergie et une force impressionnantes. Il s’agit alors de leur tendre la main.

Pris au piège des conflits

89,3%
de nos interventions
sont en réponse
à un conflit ou
une crise politique

1ères
victimes des guerres :
les personnes civiles

108,4
millions de personnes déracinées¹

27
conflits en cours dans
le monde en 2023²

J’ai peur de rester dans ce pays pendant encore 5 ou 10 ans et de ne jamais pouvoir rentrer chez moi. Parfois je perds espoir. Même si ça signifie la mort, j’aimerais revenir en Syrie. Ça ne pourra pas être pire qu’ici.
Nisrine, syrienne, réfugiée au Liban

Les combats, les bombes et les exactions les ont poussés, pour survivre, à abandonner leur maison et à prendre la fuite. Au bout de leur épuisant exode, ces hommes, ces femmes et ces enfants finissent par trouver refuge dans un village épargné par la guerre ou par s’échouer dans un camp. Des bouées de sauvetage précaires où les humanitaires pourront leur donner à manger et à boire, soigner les blessés et peut-être sauver les enfants malades.

Une aide digne et vitale

En attendant de sortir de cette impasse, ils tentent de ne pas perdre pieds et de protéger les leurs. Pour les y aider, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL leur fournissent un accès vital et digne à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, à la nourriture, ainsi qu’à un abri. Souvent premiers interlocuteurs neutres et impartiaux sur leur chemin, elles s’efforcent également de les écouter et de comprendre leurs besoins prioritaires afin de proposer une aide pertinente.

Frappés par les catastrophes naturelles

0,6%
de nos interventions
sont en réponse
à une catastrophe
naturelle soudaine

90%
des risques naturels
sont liés à l’eau³

4,2
milliards de personnes affectées par des inondations, sécheresses et tempêtes
depuis 1992⁴

63
millions de personnes
soumises à un stress
hydrique en 2025

’Le 25 avril, quand la terre a tremblé, j’étais avec mon neveu de 5 ans. J’ai profité d’une pause entre deux secousses pour sortir et là, j’ai vu ma maison partir. Depuis, je survis dans un camp où il n’y a ni toilette, ni douche, ni eau courante.
Devo, rescapé du séisme au Népal en 2015

Sécheresse intense, inondations chroniques, séisme, ouragan, tsunami… Qu’elles soient lentes ou soudaines, les catastrophes naturelles impactent les populations les plus vulnérables. Celles dont les habitats, les conditions de vie et les moyens d’existence sont les plus fragiles. Il s’agit alors pour elles de trouver les moyens de survivre au choc, puis de se reconstruire, de s’adapter, d’anticiper les prochaines catastrophes, voire de les prévenir.

donner les moyens de faire face

Parce que leur santé et leur vie sont menacées et qu’elles ne pourront pas s’en sortir sans appui extérieur, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL répondront au plus vite à leurs besoins vitaux, avant de leur donner les moyens de faire face à un avenir incertain. Et de trouver avec elles les moyens de renforcer leur résilience aux chocs futurs.

Menacés par les épidémies

21 000 à 143 000
personnes meurent
du choléra
chaque année⁵

2,6
millions de personnes
tuées par les maladies
liées à l’eau

842 000
personnes meurent
chaque année de
simples diarrhées

1,3%
de nos interventions
sont en réponse
aux épidémies

Pour lutter contre les maladies liées à l’eau, agir en amont est primordial. Les actions de sensibilisation, d’information et d’amélioration de l’accès à l’eau potable sont indispensables.
Renaud Piarroux, professeur spécialisé en infectiologie et en médecine tropicale.

Le manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, ainsi que la forte concentration de population, constituent un terreau favorable à l’apparition de maladies et à leur transmission. Dans les camps de déplacés et de réfugiés, dans les bidonvilles, dans les villes sans eau courante ni système d’assainissement, les virus et les germes pullulent. Choléra, Ebola, Paludisme… Les maladies affaiblissent, tuent et se propagent.

Éliminer le mal à la racine

Il faut alors chlorer l’eau des puits et des centres de santé, distribuer savons, jerricans, filtres à eau et pastilles de chlore, décontaminer les foyers où la maladie a frappé, installer des toilettes, évacuer les déchets, gérer l’inhumation des corps des patients décédés… Et pour éliminer le mal à la racine, construire des réseaux d’eau et d’assainissement dignes, sûrs et durables, puis éduquer les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et à la bonne gestion des ouvrages.

Pour toute information vous pouvez contacter Xavier Lauth.

Xavier Lauth

Postes à pourvoir

14
Au siège
77
Sur le terrain
9
En stages