Les populations en danger
L’urgence. Elle intervient après une rupture, souvent brutale, liée à une catastrophe naturelle, à une crise politique, à la menace d’une épidémie. Toute la vie quotidienne est soudainement transformée. Hommes, femmes, enfants se retrouvent dans une grande situation de vulnérabilité. Perdre ses repères, ses habitudes, est extrêmement angoissant et difficile. Et souvent, la vie des plus faibles est en jeu. Pourtant, les gens réagissent dans ces moments-là avec une énergie et une force impressionnantes. Il s’agit alors de leur tendre la main.
Pris au piège des conflits
71%
de nos interventions
sont en réponse
à un conflit
1ères
victimes des guerres :
les civils
68,5
millions de personnes déracinées
34
conflits toujours
en cours en 2017
J’ai peur de rester dans ce pays pendant encore 5 ou 10 ans et de ne jamais pouvoir rentrer chez moi. Parfois je perds espoir. Même si ça signifie la mort, j’aimerais revenir en Syrie. Ça ne pourra pas être pire qu’ici.
Nisrine, syrienne, réfugiée au Liban
Les combats, les bombes et les exactions les ont poussés, pour survivre, à abandonner leur maison et à prendre la fuite. Au bout de leur épuisant exode, ces hommes, ces femmes et ces enfants finissent par trouver refuge dans un village épargné par la guerre ou par s’échouer dans un camp. Des bouées de sauvetage précaires où les humanitaires pourront leur donner à manger et à boire, soigner les blessés et peut-être sauver les enfants malades.
Une aide digne et vitale
En attendant de sortir de cette impasse, ils tentent de ne pas perdre pieds et de protéger les leurs. Pour les y aider, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL leur fournissent un accès vital et digne à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, à la nourriture, ainsi qu’à un abri. Souvent premiers interlocuteurs neutres et impartiaux sur leur chemin, elles s’efforcent également de les écouter et de comprendre leurs besoins prioritaires afin de proposer une aide pertinente.
Frappés par les catastrophes naturelles
14%
de nos interventions
sont en réponse
à une catastrophe
90%
des risques naturels
sont liés à l’eau
4,2
milliards de personnes affectées par des inondations, sécheresses et tempêtes
depuis 1992
63
millions de personnes
soumises à un stress
hydrique en 2025
’Le 25 avril, quand la terre a tremblé, j’étais avec mon neveu de 5 ans. J’ai profité d’une pause entre deux secousses pour sortir et là, j’ai vu ma maison partir. Depuis, je survis dans un camp où il n’y a ni toilette, ni douche, ni eau courante.
Devo, rescapé du séisme au Népal en 2015
Sécheresse intense, inondations chroniques, séisme, ouragan, tsunami… Qu’elles soient lentes ou soudaines, les catastrophes naturelles impactent les populations les plus vulnérables. Celles dont les habitats, les conditions de vie et les moyens d’existence sont les plus fragiles. Il s’agit alors pour elles de trouver les moyens de survivre au choc, puis de se reconstruire, de s’adapter, d’anticiper les prochaines catastrophes, voire de les prévenir.
donner les moyens de faire face
Parce que leur santé et leur vie sont menacées et qu’elles ne pourront pas s’en sortir sans appui extérieur, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL répondront au plus vite à leurs besoins vitaux, avant de leur donner les moyens de faire face à un avenir incertain. Et de trouver avec elles les moyens de renforcer leur résilience aux chocs futurs.
Menacés par les épidémies
12%
de nos interventions
sont en réponse
aux épidémies
2,6
millions de personnes
tuées par les maladies
liées à l’eau
842 000
personnes meurent
chaque année de
simples diarrhées
148 000
personnes meurent
du choléra
chaque année
Pour lutter contre les maladies liées à l’eau, agir en amont est primordial. Les actions de sensibilisation, d’information et d’amélioration de l’accès à l’eau potable sont indispensables.
Renaud Piarroux, professeur spécialisé en infectiologie et en médecine tropicale.
Le manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, ainsi que la forte concentration de population, constituent un terreau favorable à l’apparition de maladies et à leur transmission. Dans les camps de déplacés et de réfugiés, dans les bidonvilles, dans les villes sans eau courante ni système d’assainissement, les virus et les germes pullulent. Choléra, Ebola, Paludisme… Les maladies affaiblissent, tuent et se propagent.
Éliminer le mal à la racine
Il faut alors chlorer l’eau des puits et des centres de santé, distribuer savons, jerricans, filtres à eau et pastilles de chlore, décontaminer les foyers où la maladie a frappé, installer des toilettes, évacuer les déchets, gérer l’inhumation des corps des patients décédés… Et pour éliminer le mal à la racine, construire des réseaux d’eau et d’assainissement dignes, sûrs et durables, puis éduquer les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et à la bonne gestion des ouvrages.
Pour toute information vous pouvez contacter Emmanuel Rinck.

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