
Contexte
En effet, la RCA souffre d’une grave crise de protection, l’insécurité continue d’être une préoccupation majeure et les groupes armés ont une emprise très forte sur le pays. Entre janvier et août 2020, 1 104 violations de l’Accord pour la paix et la réconciliation (APPR) par les six principaux signataires ont été recensées, soit 13% de plus qu’enregistrées durant la même période en 2019 (HNO, octobre 2020).
Environ 712 945 Centrafricain.es ont dû fuir leur région d’origine à cause des affrontements entre les groupes armés, des violences intercommunautaires, des attaques contre la population civile, etc. 73% d’entre eux vivent dans des familles d’accueil. En outre, 709 000 Centrafricain.es sont réfugié.es dans les pays limitrophes (Cameroun, RDC, Tchad, Soudan, etc.).
En raison des chocs sécuritaires, socio-économiques et sanitaires (COVID-19, etc.), en 2021, environ 2,8 millions de Centrafricain.es sont dans un besoin d’assistance humanitaire et près des ¾ ont des besoins aigus (1,9 million de personnes).
Le taux de personnes en situation d’insécurité alimentaire représente 57% de la population en septembre 2021. Les récoltes ont été perturbées par la situation sécuritaire entrainant une production limitée due à l’accès limité aux semences et un niveau de stocks faible.
Près de 2,8 millions de personnes sont dans le besoin d’assistance humanitaire dans le secteur de la santé (cluster santé, mars 2021). En effet, la succession des crises a démantelé les activités déjà très fragiles de prévention sanitaire, de soins de santé ou encore les capacités de réaction rapide en cas d’épidémie. Le pays reste toujours confronté à des épidémies (rougeole, rage, etc.) mais surtout à la pandémie de Covid-19 dont le contrôle pose un problème à l’échelle nationale.
L’accès des populations aux services d’eau, d’assainissement et d’hygiène reste très faible en RCA. En effet, selon la Direction générale des ressources hydrauliques (DGRH), le taux de couverture en eau est de l’ordre de 32% et moins de 30% pour l’assainissement. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’insuffisance des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène tant au niveau des structures de santé qu’au niveau communautaire pour réduire les risques de propagation de la maladie.
Le gouvernement cherche progressivement à établir sa présence en dehors de la capitale. Les capacités nationales restent très faibles et les services sociaux disponibles pour la population sont limités.
- 4,9 millions d'habitants
- 71% de la population sous le seuil international de pauvreté en 2020
- 188ème sur 189 pays pour l'Indice de Développement Humain
Notre action

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Année d'ouverture
de la mission 2006 -
Équipe
20 internationaux
147 nationaux - Budget 6,9M€
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL intervient dans les préfectures de l’Ouham, de l’Ouham-Pendé, de Nana-Gribizi, de la Kemo et de Bamingui-Bangoran.
Nos équipes réhabilitent les infrastructures d’eau et d’assainissement, tout en formant des comités de gestion de l’eau pour garantir leur durabilité. Nos campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à l’utilisation des points d’eau aident à faire face à la forte pression exercée par l’afflux massif de populations. SOLIDARITÉS INTERNATIONAL approvisionne en eau potable les familles, mais aussi les agriculteurs, en réparant certains forages défectueux et en assurant le transport et le stockage de cette eau jusqu’à leurs terres, contribuant à améliorer la sécurité alimentaire de ces populations.
Des distributions d’intrants agricoles, outils et formations permettent de relancer les activités agricoles, pastorales et commerciales et donc d’augmenter la disponibilité en nourriture et de relancer le marché.
Des pirogues et matériel de pêche ainsi que des formations ont aussi été fournis à des pêcheurs afin de relancer leur activité.
Grâce à un mécanisme de réponse d’urgence rapide et à la constitution d’un stock d’urgence, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL se tient prête à intervenir dès les premières heures d’une catastrophe d’origine humaine ou naturelle dans les sous-préfectures de Kabo et de Batangafo, de Kaga-Bandoro et de Mbrès, de Sibut et de Dekoa, de Bamingui et Ndélé. Elle assure un accès à l’eau potable, à un abri, à des articles essentiels ménagers et à l’assainissement pour les populations vulnérabilisées par un choc, une catastrophe naturelle ou une épidémie. Ces interventions sont complétées par des activités de promotion à l’hygiène et plusieurs cycles de distribution de denrées alimentaires.
Union européenne (ECHO), UNICEF, FCDO, CHF, BHA, CIAA, CDCS, FH, Collectivités locales
Notre impact

Eau, assainissement et hygiène
– Renforcement des capacités des communes et des populations en termes d’assainissement et d’hygiène
– Mise en œuvre de projet d’assainissement total piloté par la communauté
– Accompagnement de comités de gestion de l’eau (assainissement et hygiène)
– Campagnes de promotion des bonnes pratiques d’assainissement et d’hygiène
– Distributions de kits NFI/EAH dans le cadre du traitement de la malnutrition aigüe
– Construction/ Réhabilitation de points d’eau protégés
– construction/ Réhabilitation de structures sanitaires (latrines, douches)
– Construction et remise en état d’infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans les structures de santé et au niveau communautaire

Sécurité alimentaire
– Assistance alimentaire (distribution de vivres)
– Appui à la production vivrière et maraichère (distributions d’intrants, outillage, formations…)
– Appui au secteur de la pêche par la distribution d’équipements
– Formation et accompagnement de petits commerçants à la création d’activités génératrices de revenus

Articles ménagers essentiels et abris
– Appui technique et en nature pour la reconstruction des abris
– Distribution d’articles ménagers essentiels
Pour toute information vous pouvez contacter Justine Muzik Piquemal.

Dans le monde
Postes à pourvoir
Au siège
Sur le terrain
En stages