République centrafricaine : réhabilitation d’une piste d’atterrissage

En octobre 2021, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL lançait un projet de réhabilitation de la piste d’atterrissage de la ville de Markounda (République centrafricaine), dans le but de faciliter l’accès à la sous-préfecture de l’Ouham-Pendé où les besoins humanitaires étaient et continuent d’être très conséquents. Cette réhabilitation s’avérait d’autant plus urgente que les axes menant à la zone concernée sont le théâtre de braquages en augmentation constante. Les risques sécuritaires encourus par les convois humanitaires (personnel et matériel) mettaient à mal l’arrivée de l’aide humanitaire à Markounda.

Quelques semaines plus tard, nos équipes se sont réjouies de la réussite de ce projet. Le 21 octobre 2021, un avion de l’UNHAS (service aérien humanitaire des Nations Unies) a effectué un vol de reconnaissance avec à son bord du personnel de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL et est parvenu à atterrir sur ladite piste. Cette opération a également été célébrée par la population locale qui a grandement participé aux travaux. L’ONG a en effet fait le choix de faire appel à des ouvriers et ouvrières de Markounda pour rendre la piste de nouveau opérationnelle.

800 mètres de piste sont désormais disponibles pour accueillir les vols des organisations humanitaires, dont le personnel va pouvoir agir en sécurité voire même renforcer leurs activités. « Certains acteurs, qui avaient quitté la ville en raison de la situation sécuritaire critique des différents axes, envisagent déjà de revenir » indique Justine Muzik Piquemal, responsable des actions de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL en République centrafricaine. « La réhabilitation de la piste de Markounda est une belle illustration des efforts déployés par notre ONG pour rendre accessibles les zones les plus enclavées et/ou les moins sécurisées » complète-t-elle.

Ces travaux de réhabilitation ont été réalisés grâce au soutien du Fonds humanitaire de République centrafricaine (FH RCA). La sécurisation de la piste sera assurée par les forces armées centrafricaines (FACA) et la MINUSCA.