Souffrances climatiques : quand la réalité dépasse la fiction

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Presse

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SYNOPSIS

« Je souffre de la chaleur ! ». L’été dernier, des millions d’Européens ont répété cette phrase. Trop de soleil, trop peu d’eau.  

La chaleur en France, en 2022, a frappé notre pays bourré de climatiseurs, de piscines et de bureaux. Notre pays qui ne dépend pas des seules récoltes de ses agriculteurs pour s’alimenter. Qui peut se passer d’arroser ses fleurs. Qui peut continuer à prendre sa douche. Qui a continué à boire son eau, canalisée, purifiée, stockée.

Cela s’est passé dans une Europe plus chaude en moyenne de… 1,15°C « seulement » par rapport à l’ère préindustrielle¹. Si rien n’est fait, la hausse des températures pourrait monter jusqu’à +5°² d’ici la fin du siècle. On n’ose imaginer les répercussions cauchemardesques sur nos vies.  

Pourtant, sans même attendre cette hausse de 5°, pour certains et certaines, le cauchemar a déjà commencé.

Dans certains pays, lorsqu’il n’y a ni électricité, ni eau courante, où l’on dépend de la pluie pour travailler, pour produire des aliments, pour vivre, où la chaleur tue les animaux comme les plantes - ; dans ces pays, donc, on souffre et on meurt de l’augmentation de la chaleur. Plus souvent, plus nombreux et plus vite. 

Le GIEC estime que 3,3 à 3,6 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans « des contextes très vulnérables aux changements climatiques. » La plupart vivent dans les pays du Sud. Des inondations et des sécheresses plus fréquentes, des ouragans plus violents, une augmentation du niveau de la mer qui submerge les côtes…les populations souffrent au quotidien du changement climatique.  Et ces souffrances climatiques ne se résument pas à avoir plus chaud.

Que ça soit la baisse de la quantité d’eau disponible, la dégradation de la qualité de cette dernière qui parfois devient saline, la hausse des températures pouvant favoriser la propagation de certaines maladies ou encore les récoltes détruites… ces souffrances climatiques mettent en danger les moyens d’existence de la population, voire leur survie.   

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), durant la prochaine décennie, les changements climatiques devraient entraîner « jusqu’à 250 000 décès supplémentaires par an, attribuables à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress thermique. » 

Et c’est sans parler de la fréquence des épisodes climatiques violents et de la raréfaction des ressources naturelles combinés à des facteurs contextuels aggravants qui peuvent multiplier les risques de conflits au sein des populations.   

Partout dans les pays où nous sommes présents, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL constate la réalité des souffrances climatiques des populations, comme au Sahel ou au Soudan du Sud, où le changement climatique provoque des pluies diluviennes que les terres, trop sèches, n’arrivent pas à absorber. Ou encore en Syrie, où le choléra, maladie hydrique, a refait son apparition après plus de 10 ans d’absence à cause de la baisse du niveau d’eau de l’Euphrate et des sécheresses forçant la population à s’approvisionner à des sources à fort risque de contamination.  

Alors, certains n’ont d’autres solutions que de partir pour continuer à vivre dignement, comme ces Afghans qui fuient une sécheresse chronique.  

Au cours de la dernière décennie, les évènements météorologiques ont déclenché une moyenne de 21,5 millions de nouveaux déplacements chaque année dans le monde. C’est deux fois plus que le nombre des déplacements causés par les conflits et la violence³. 

Les personnes que nous aidons sont particulièrement affectées par le changement climatique parce qu’elles sont très vulnérables et exposées aux risques, alors même que leur responsabilité historique dans les émissions de la planète est faible. C’est une vraie injustice ! Ce sont celles et ceux qui participent le moins au changement climatique qui en subissent le plus les conséquences. Un comble… 

Les pays industrialisés du Nord ont une responsabilité, une dette. Leurs dirigeants l’ont reconnu lors des COP, ces Conférences internationales sur le climat. Ils se sont engagés à aider les pays du Sud à se protéger du changement climatique.  

De leur côté, ces populations ont pris conscience que notre niveau de développement s’était construit au détriment de la planète entière et de son climat. Ils nous demandent de restreindre nos émissions et nos consommations. Ils nous demandent de les aider à se protéger des effets du changement climatique, à atténuer leurs souffrances présentes et à venir.  

Répondons à leurs appels…  

Aidons-les !

 

Un constat basé sur des faits réels

Afghanistan : la rivière Adjahar, à 5km de la ville de Bamyan, est presque sèche
© Oriane Zerah
République démocratique du Congo :
des personnes déplacées font la queue pour aller chercher de l'eau à un puits
© Guerchom Ndebo
Soudan du Sud : des maisons détruites et abandonnées suite aux inondations continues
© Bebe Joel Hillary

Sur le terrain, nos équipes aident les communautés à résister et à s’adapter

Pour que les populations vulnérables puissent continuer à se nourrir, malgré les aléas du climat, nos équipes renforcent la résilience des systèmes agricoles, pastoraux et halieutiques. Cela peut se faire par la gestion optimisée des pâturages ou en privilégiant des cultures résistantes à la sécheresse. Au Tchad, autour du lac Fitri, nous avons élaboré des plans de réduction des risques de catastrophes naturelles avec chaque communauté. 

Nos équipes mettent aussi en place des mécanismes de gestion durable des ressources en eau dans des zones exposées aux sécheresses ou aux inondations. Cela peut passer, par exemple, par la réutilisation des eaux usées pour des usages agricoles ou des plans communaux de gestion de l’eau dans un contexte de stress hydrique. Au Liban, nos équipes renforcent les infrastructures des bassins fluviaux pour réduire les inondations et renforcer les capacités des communautés à gérer les risques de catastrophes.  

Nos équipes construisent et réhabilitent aussi des habitats plus résilients, après des événements météorologiques extrêmes.

Témoignages

© Oriane Zerah
© Oriane Zerah

PORTFOLIOS

SOUFFRANCES CLIMATIQUES : LORSQUE L’EAU VIENT À MANQUER

Les événements à venir sur cette thématique

PHOTOCLIMAT

SOLIDARITÉS INTERNATIONAL participe à Photoclimat, biennale sociale et environnementale de Paris. Venez découvrir notre exposition photo « Souffrances climatiques » place du Palais Royal, à Paris, du 5 septembre au 9 octobre 2023.

 

TALK HUMANITAIRE

SOLIDARITÉS INTERNATIONAL organise la deuxième édition de son Talk humanitaire, le 9 novembre 2023 à l’Académie du Climat, à Paris, sur les souffrances climatiques. Plus d’informations et lien d’inscription à venir.

Contre les souffrances climatiques, agissons !

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