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Afghanistan : De la nourriture, une formation et plus encore (partie 2)

Publié le mercredi 30 avril 2014

Après les femmes, c’est aux hommes de partager leur expérience de notre programme de formation professionnelle dans les camps informels de Kaboul.

Les apprentis peuvent choisir parmi plusieurs métiers, dont la menuiserie, la mécanique, la mécanique moto, la couture et la plomberie. Chez certains, la formation réveille même des passions. Ici, deux participants prennent la parole.

Bacharmal, 21 ans

« À la base, je faisais du travail journalier. Je n’avais pas de métier et je ne pouvais pas prétendre à des emplois plus stables.

En commençant la formation je ne connaissais rien de la menuiserie. Je voulais avant tout apprendre quelque chose tout en  gagnant de l’argent pour faire vivre ma famille. Mais petit à petit j’y ai pris goût.

Le formateur m’a montré les outils et comment les utiliser. Au fil des semaines, j’ai appris à prendre des mesures, à couper le bois, à assembler les pièces pour fabriquer une porte, une fenêtre ou une armoire. J’aime travailler le bois et créer des choses.

Pour l’instant, je suis capable de faire de petits meubles. Mais j’ai des ambitions maintenant : plus tard, je voudrais avoir mon propre atelier. »

temoignage_21Niaz Mohammad, 18 ans

« J’ai toujours été passionné par la mécanique et les voitures. Aujourd’hui j’ai commencé la journée en apprenant le fonctionnement des lumières d’une voiture, puis j’ai nettoyé des moteurs. C’est la meilleure manière d’apprendre comment est fait le moteur, comment il fonctionne, et quelles sont les différentes pièces qui le composent.

J’ai déjà appris beaucoup de choses, mais je sais que ce n’est pas suffisant pour devenir un professionnel dans la mécanique. Je veux continuer à me former pour un jour pouvoir m’associer avec quelqu’un et ouvrir mon propre garage.« 

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Photos © Oriane ZERAH
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