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Chef de mission au Mali : 3 questions à Adèle Bourdy

Publié le mercredi 21 février 2018

Cheffe de mission pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL au Mali pendant un an, Adèle Bourdy a fait face à plusieurs défis, notamment liés à la gestion de la sécurité ou le positionnement fort de l’organisation sur l’accès à l’eau potable.

Quel bilan fais-tu de cette mission ?

Etre cheffe de mission au mali, c’est une expérience forte en événements, des projets qui ont abouti, une dynamique a été lancée, en phase avec l’esprit de l’organisation. Le contexte au Mali est complexe avec une diversité d’interlocuteurs et l’opportunité de s’investir dans la coordination humanitaire pour tenter de faire bouger les choses.

Quels sont les défis du poste ?

Le Mali fait face à deux défis de taille : l’accès à l’eau potable et la sécurité, autant pour les populations que pour les travailleurs humanitaires. La situation sécuritaire pourrait se dégrader avec l’approche de la période électorale, qui nécessite que l’ensemble des acteurs continuent de se mobiliser. Au niveau des opérations, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL se positionne fortement sur l’accès à l’eau dans le pays et est aujourd’hui un acteur reconnu. Nous avons d’ailleurs organisé un événement national sur le sujet avec tous les acteurs principaux qui ont fait preuve d’une forte mobilisation. Ensemble, nous avons fait un travail commun très intéressant sur le plaidoyer.

Quelles sont les perspectives pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL au Mali ?

La mission a maintenant les moyens de s’aventurer dans une dynamique de projection sur le plus long terme et de s’investir dans des innovations et des ouvertures vers de nouvelles zones géographiques. Les évolutions stratégiques nous permettront de développer la mission sur du plus long terme. Nous devons toujours garder en vue ces enjeux d’efficience et de redevabilité qui doivent nous guider dans toutes nos interventions.

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