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Que ce soit pendant de violentes épidémies, sur le terrain des crises les plus soudaines ou celles qui se prolongent, face à l’urgence des catastrophes naturelles, les travailleurs humanitaires sont en première ligne. A l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, rendons hommage à nos employés nationaux et aux partenaires locaux qui les accompagnent.
Au Mali, les déplacements importants de population à l’intérieur du pays menacent l’équilibre alimentaire et sanitaire des populations hôtes et déplacées. Par ses activités, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL limite la pression sur les ressources en augmentant l’accès aux services de base.
Dans le cercle de Goundam, des latrines séparées ont été construites pour les femmes afin d’éviter les agressions basées sur le genre. Fadimata Niono Touré est agent de sensibilisation à l’hygiène pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL. Elle anime des rencontres avec les femmes de Goundam, favorisant le vivre ensemble et une meilleure hygiène de vie.
Sumita est l’une des premières femmes à être devenue membre d’une Organisation de la société civile (OSC) basée dans l’un des 5 000 bidonvilles de Dacca, au Bangladesh. Elle est régulièrement formée et conseillée par les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sur les problématiques d’accès à l’eau, d’assainissement et d’hygiène, ainsi que sur la gestion des déchets. Sumita relaie ces informations aux habitants des bidonvilles, aide à répondre à leurs questions et élève sa voix pour faire valoir leurs droits auprès des autorités. En quelques semaines seulement, elle est devenue une véritable personne de confiance au sein de la communauté.
La plupart des membres des OSC basées dans les bidonvilles de Dacca sont des femmes. Non seulement parce qu’elles passent la plupart de leur temps dans le bidonville, mais aussi parce qu’elles sont des sources d’information fiables au sein de la famille et jouent un rôle social majeur au sein de la communauté.
Face à la crise économique, sociale et sécuritaire, de nombreux Colombiens installés au Venezuela ont décidé de rentrer ces dernières années, et de nombreux vénézuéliens de migrer vers la Colombie. Pour venir en aide aux milliers de «caminantes », comme sont appelés les migrants sur la route, des points d’accueil et d’aide se sont installés sur les itinéraires principaux.
Tania Rodriguez Corzo a vécu au Venezuela pendant 13 ans avec sa famille : « Nous avons travaillé pendant 6 ans dans un foyer qui se charge de secourir les enfants des rues. Ensuite, nous sommes allées vivre dans l’est du pays, où j’ai étudié et travaillé. Nous avons apprécié ce merveilleux pays. Mais en raison de la situation actuelle, je suis retourné en Colombie. En janvier, nous avons déménagé pour vivre à la campagne. En raison de la pandémie qui a suivi, le refuge pour migrants devant notre domicile a dû être fermé. Nous avons donc commencé à donner des biscuits, de l’eau et parfois nous cuisinions un peu plus pour pouvoir partager avec ces personnes dans le besoin. »
Grâce au soutien de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, qui apporte de la nourriture, des kits d’hygiène et participe au renforcement des capacités, Tania a pu continuer d’aider les migrants et gérer au mieux les relations avec les autorités.
Kenny Rojas vient également en aide aux migrants dans l’un des refuges pour « los caminantes ». Ouvert en février 2020, Esperanza Hoy est soutenu par SOLIDARITÉS INTERNATIONAL qui prend en charge les frais de fonctionnement du refuge, et le dote en kits d’hygiène et en renforcement de capacités. Kenny est vénézuéliens et a quitté son pays avec son fils en février 2018. Après plusieurs péripéties, ils se sont retrouvés chez Vanessa, dont le refuge n’existait pas encore officiellement.
D’abord volontaire, puis maintenant responsable du refuge, Kenny « accueille les marcheurs avec un discours de bienvenue, organise le travail des autres volontaires et fais-en sorte de garder de bonnes relations avec les voisins. Avec la pandémie, l’abri est fermé, mais nous continuons à livrer des sandwichs et des œufs durs, des couches et des serviettes hygiéniques sur la route principale. Nous faisons également des campagnes de nettoyage tous les 15 jours. »
Les activités de réhabilitation des infrastructures d’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement prévues par SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ont été reportées ultérieurement à cause de la pandémie de Covid-19. Mais Kenny garde le moral : « Le travail n’est pas facile, mais j’aime aider les gens. Pas seulement mes compatriotes, mais tous ceux que je peux aider. »
Les travailleurs humanitaires œuvrent sans relâche pour aider les populations les plus vulnérables, pour aider plus loin.
Photo d’en-tête et de Sumita : © Vincent Ghilione – SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
Photo de Fadimata : © Tiecoura Ndaou – SOLIDARITÉS INTERNATIONAL – 2019
Photos de Tania et de Kenny : © SOLIDARITÉS INTERNATIONAL – Première Urgence Internationale – 2019