Syriens, Maliens, Birmans, Congolais, Haïtiens et aujourd’hui Philippins… Près de 45 millions de personnes dans le monde sont considérées comme réfugiées.
Derrière ce terme générique se cachent des hommes, des femmes et des enfants courageux qui ont dû se résigner à partir loin de chez eux pour échapper à la guerre, à la pauvreté ou parce qu’ils ont tout perdu suite à une catastrophe. Leur reste alors l’espoir de protéger les leurs et de trouver sur leur chemin des humanitaires pour sauver la vie des plus faibles et répondre à leurs besoins vitaux : boire, manger, s’abriter. SOLIDARITÉS INTERNATIONAL intervient auprès de plusieurs millions d’entre eux.
« Crise humanitaire »
Ces mots sont synonymes de guerres, d’épidémies ou de catastrophes naturelles. Il s’agit dans tous les cas d’hommes, de femmes et d’enfants qui voient leur vie soudainement bouleversée après avoir tout perdu : leur toit, leurs biens, leur statut social, leurs proches, leurs rêves… Qu’ils aient été riches ou pauvres, agriculteur, pharmacien, instituteur, pêcheur, couturière ou marchand ambulant, ils deviennent ce qu’on appelle communément des rescapés, des réfugiés, des déplacés, des déracinés. Soit plus de 45 millions de personnes dans le monde.
N’ayant d’autres choix que d’abandonner leur maison pour mettre les leurs en sécurité, ils se retrouvent sur les routes, bravant tous les dangers et emportant ce qu’ils peuvent pour échapper à leur sort. Fatigués, ils finissent par s’installer là où ils le peuvent, quitte à se retrouver par centaine, voire par millier, à trouver ou construire des abris de fortune pour s’y abriter. Dans ces camps, les conditions de vie peuvent être terribles. L’eau potable et la nourriture manquent. L’insalubrité s’installe. Les maladies apparaissent, mettant leurs vies en danger. Sans aide extérieure, il leur est bien souvent impossible de s’en sortir.
Agir vite et de façon efficace
Pour faire face à cette situation d’urgence, la réactivité est primordiale. Chez SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, les équipes sont en veille permanente. Instantanément alertées en cas de crise humanitaire, elles peuvent à tout moment lancer un protocole d’action pour agir le plus rapidement et le plus efficacement possible. ‘’Une enveloppe budgétaire est dégagée pour envoyer une équipe spécialisée réaliser sur place un diagnostic précis des besoins, indique Frédéric Penard, notre directeur des opérations. Au plus proche des familles affectées, nos experts mesurent très précisément l’ampleur de la catastrophe, leurs besoins et les dangers qui pèsent sur elles. Chaque minute compte. Ils doivent agir très vite pour envoyer leur rapport de diagnostic. C’est à l’aide de ces informations que nous préparons la réponse humanitaire la mieux adaptée.’’
Deuxième étape : informer le grand public de la situation, et appeler à la solidarité. Donateurs, institutions internationales, entreprises, fondations et collectivités sont sollicités. Ce sont ces fonds collectés qui nous permettent d’envoyer sur le terrain une équipe d’intervention et l’aide humanitaire nécessaire pour secourir celles et ceux dont la santé et la vie sont menacées.
‘’Sur place, nos équipes humanitaires travaillent main dans la main avec les populations. Ensemble, elles installent des points d’eau potable et des toilettes pour pallier les maladies. Elles construisent des abris et, en coordination avec les autres acteurs présents, elles distribuent à grande échelle et selon les besoins : nourriture, couverture, savons, eau potable, jerrycan, ustensiles de cuisine, chlore pour potabiliser l’eau…’’
7 personnes secourues chaque minute
Même dans l’urgence et la difficulté, chacune de nos actions se doit d’être durable, concertée et tournée vers l’avenir. Le rôle de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL va au-delà d’une simple assistance humanitaire. Nos équipes transmettent aux populations leur savoir-faire et les outils nécessaires pour s’en sortir. Le but est d’aider ces familles à reconstruire leur vie dès que possible et retrouver leur dignité. C’est ce que nous appelons ‘’Aider plus loin’’. Et c’est pour aider plus loin que nous avons besoin du soutien de nos donateurs.