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La Journée Internationale de la Femme vue du Liban

Publié le mardi 8 mars 2016

Au siège ou sur le terrain, les femmes sont nombreuses à travailler pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL. À l’occasion de la Journée Mondiale de la Femme : portrait croisé de femmes, bénéficiaire ou personnel de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL au Liban.

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Nour et son équipe

Humanitaire : Un métier pour les fortes personnalités

Nour Adib, 24 ans, a rejoint le programme EHA (Eau, Hygiène, Assainissement) en tant que Chef d’équipe en charge des camps de fortune. Elle voulait faire partie des équipes d’intervention sur le terrain. « J’aime mon travail et le terrain. Au final ce n’est pas dur pour une femme, mais on doit avoir une forte personnalité ». Au travers de ses expériences, elle a fait face à toutes sortes de situations et interagit avec des bénéficiaires, des représentants des municipalités, en passant par des contractuels en charge des travaux sur le terrain. « Au début, les contractuels ne me prenaient pas au sérieux. D’autres fois, les bénéficiaires pensent que c’est impossible que je puisse avoir une position si haute au sein de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL. Maintenant qu’ils me connaissent, ils savent qui je suis et je pense même être plus dure que les hommes de mon équipe, mais j’aime ce challenge ».

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Fteim et son équipe

L’importance de l’égalité des genres

Au sein d’une équipe masculine, Nour a trouvé sa place. « Les garçons de l’équipe ont été très disponibles et m’ont toujours aidée dans mon travail. Au début, le responsable d’activité, Ahmad, était même un peu protecteur et me traitait différemment, pour des questions de sécurité. Maintenant, ils sont comme des frères pour moi. Ils peuvent être protecteurs et attentionnés et me respectent ».
Dans le camp d’Alma, près de Tripoli, Fteim fait partie du comité EHA du camp. « Je suis une personne fière et les autres femmes sont aussi fières de ce que j’accomplis. Les hommes savent que je suis courageuse et que je suis capable de faire le même travail qu’eux. D’ailleurs, dès qu’il y a un souci dans le camp, les hommes s’adressent directement à moi ».

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Hazar, lors d’un entretien avec une bénéficiaire

« Dans notre culture, les femmes se confient plus aux femmes »

Le fait d’être une femme permet d’obtenir des identifications de bénéficiaires plus complètes : « Les femmes réfugiées sont plus détendues et se confient plus sur leurs besoins et la réalité de leur situation », explique Hazar, chargée d’identifier les familles pour qu’elles puissent bénéficier de l’aide monétaire ou autre (kit d’hygiène, couvertures, assainissement, etc).
Hazar fait preuve de beaucoup d’empathie, peut-être plus que ses collègues masculins, selon elle. Parfois c’est un avantage « lorsque je peux référer plus de cas et que mon empathie me permet d’aider plus de familles », mais il est parfois difficile d’être « témoin de situations déplorables ».

La parité améliorant l’efficacité globale de nos programmes, Hazar, Nour et Fteim participent quotidiennement à construire l’image de la femme au sein de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL.

© Photos : Vianney Le Caer / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL

 

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