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Syriens : encore un été loin de chez eux

Publié le vendredi 7 septembre 2018

CHALEUR. Après la guerre, après l’exil, après le froid de l’hiver, les réfugiés syriens du Liban sont désormais confrontés à l’écrasante chaleur de l’été qui provoque une difficulté supplémentaire : le manque d’eau potable

50° ! Quand le mercure atteint ce stade, vivre sous une tente, faite de bâches et de piquets de bois, n’est tout simplement pas supportable. A cette chaleur, les abris ressemblent plus à des serres qu’a un semblant de foyer. ‘’C’est pourtant la dure réalité vécue chaque année de mai à octobre par les réfugiés syriens du Liban. Dans la Vallée de la Bekaa où plus de 260 000 personnes vivent dans des camps improvisés, en été, le quotidien déjà difficile devient un véritable enfer’’, explique Sarah Chauvin, responsable des programmes pour le Moyen Orient.

 

Des conditions d’hygiène déplorables

Déjà affaiblis par la guerre et l’exil, face à la chaleur de l’été, les familles refugiées au Liban survivent encore plus difficilement. En plus d’être pénible, la chaleur vient augmenter les risques pour la santé des réfugiés, qui sont déjà très vulnérables à cause des conditions d’hygiène déplorables dans lesquelles ils vivent.

‘’La poussière est omniprésente à l’intérieur comme à l’extérieur des abris. L’air est lourd et humide. Les mouches et autres insectes vecteurs de maladies volent par milliers. L’accès à l’eau potable est très limité voire insuffisant, ce qui affaibli un peu plus leurs organismes fragiles’’, poursuit Sarah.

 

Multiplier les solutions pour fournir de l’eau potable

Afin de soulager les souffrances de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes, nos équipes se mobilisent chaque jour. En assurant aux populations un accès à l’eau potable renforcé pendant la période des très fortes chaleurs, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL permet à des milliers de réfugiés de continuer de vivre et de rester digne.

‘’Il n’y a pas de différence entre le Liban et la France. En été, il fait chaud. Et les gens ont besoin de plus s’hydrater. Le problème, c’est qu’au Liban, avec le nombre de réfugiés, l’accès à l’eau potable déjà complexe dans la région, est très limité. Certains puits sont à sec quand d’autres subissent une pression immense’’.

Réhabilitation de point d’eau, construction de réseaux d’adduction, transport par camion… chaque solution est envisagée, étudiée afin d’apporter quelques litres supplémentaires mais indispensables pour les familles pour boire, se laver, cuisiner ou cultiver quelques légumes.

  • 5,7 millions d'habitants
  • 112ème sur 191 pays pour l'Indice de Développement Humain
  • 175 656 personnes bénéficiaires
enfant syriens camp de réfugiés au Liban

Préserver les enfants

 Au-delà de l’accès à l’eau, l’assainissement est lui aussi une priorité pendant l’été. Dans les camps, l’espace est réduit. Les familles s’entassent les unes à côté des autres. Les ordures s’entassent à côté des abris. Les eaux usées s’écoulent autour des tentes. Au milieu, les enfants insouciants, jouent et s’amusent, s’exposant ainsi aux maladies. ‘’Afin de réduire les risques d’épidémies, nos équipes dispensent des sessions de promotion de l’hygiène. Elles construisent et réhabilitent également des installations sanitaires pour atténuer les risques de crise sanitaire et permettre à ces réfugiés de vivre dans des conditions d’hygiène décentes’’.

Avec un don de 100€, vous offrez 100 jours d’eau potable pour une personne.
Soit 25 euros après déduction fiscale

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© Marine Pradel / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL