Ils s’appellent Abo Taher, Rahena ou encore Bithi. Ils appartiennent à la minorité des Rohingyas et font partie des 650.000 personnes qui ont dû fuir la Birmanie pour sauver leur vie. Aujourd’hui, ils vivent entassés dans des camps dans le sud du Bangladesh, dans des conditions plus que précaires. Nos équipes ont recueilli leurs témoignages.
Abo Taher, 58 ans – Camp de Domdomia, Bangladesh
Ma famille est repartie se cacher dans la forêt. Moi, je suis parti trouver un bateau pour traverser la rivière et suis venu rechercher ma famille. Le passage m’a coûté très cher et aujourd’hui je n’ai pas les moyens de rembourser le passeur. Je suis vieux. Je ne peux pas travailler et je ne sais pas comment je vais faire pour trouver l’argent nécessaire.
Ici, au Bangladesh nous avons reçu de l’aide. Les Bangladais sont très généreux avec nous et nous les remercions. Malheureusement, parfois nous manquons de nourriture. Nous sommes obligés de partager ce que nous recevons.
Moi, je suis Birman même si les autorités disent le contraire et j’aimerais revenir chez moi même si les Bangladais nous ont bien accueilli. Mais aujourd’hui il y a encore des gens qui se font tuer. Je crois que ça va prendre du temps pour que les choses aillent mieux et qu’on puisse revenir. »
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Bangladesh
Contexte et action- 165,65 millions d'habitants
- 129ème sur 191 pays pour l'Indice de Développement Humain
- 29 780 personnes bénéficiaires