Dans la province de Khost en Afghanistan, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL vient en aide à ces dizaines de milliers de réfugiés Pakistanais ayant fui les combats des régions frontalières de l’Afghanistan. Sur place, notamment au sein du camp de Gulan dans le district de Gurbuz où se trouvent 15 000 personnes, nos équipes ont ouvert une nouvelle base d’où elles apportent une réponse concrète sur les problématiques d’accès à l’eau potable, d’installations sanitaires et de promotion de l’hygiène.
Depuis le 1er octobre 2014, les équipes de SOLIDARITES INTERNATIONAL ont ouvert une nouvelle base en Afghanistan dans le camp de Gulan dans la province de Khost. Situé à la frontière avec le Pakistan, ce camp accueille pas moins de 15 000 personnes en provenance du Pakistan voisin. Les nombreux réfugiés qui ont dû quitter leur foyer ont fui les combats qui font rage dans les provinces pakistanaises proches de la frontière avec l’Afghanistan. « C’est une première, explique Rémi Rodriguez, coordinateur WASH. Jusqu’à présent, c’était les Afghans qui fuyaient les combats dans leur pays. Aujourd’hui, ce sont près de 30 000 familles pakistanaises qui ont rejoint les provinces de Khost et de Paktika. Elles n’ont pas l’habitude d’être aidée par les ONG, c’est pourquoi nous devons sans cesse expliquer notre travail et le préparer en amont avec les chefs communautaires« .
Améliorer la vie des femmes dans les camps
Face à cet afflux de réfugiés, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL apporte un soutien dans plusieurs domaines : accès à l’eau potable, promotion de l’hygiène, installations et entretien des sanitaires dans le camp de Gulan. « Ici, nous apportons de l’eau, nous entretenons les forages déjà installés dans le camp et nous construisons des latrines, poursuit Rémi. Nous devons aussi veiller à leur entretien car le vent souffle fort ici et il met à mal nos installations. Nous sommes donc sans cesse obligés de consolider et entretenir les infrastructures« . Un des objectifs de SOLIDARITES INTERNATIONAL est également d’optimiser l’accès à des « salles de bain » pour les femmes notamment. « L’idée est de leur offrir plus d’intimité car la vie dans ces camps n’est jamais facile pour elles, enchaine-t-il, surtout pour les femmes seules avec leurs enfants« .
De l’eau pour 15 000 à 20 000 personnes
Dans ce camp de réfugiés, les familles vivent dans des regroupements de 5 à 10 tentes. « Du coup, nous nous adaptons et construisons des sanitaires, latrines et salle de bain, pour chacun de ces minicamps« , détaille Remi Rodriguez. Pour tout ce qui concerne l’eau, ce sont les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL qui sont en charge de la fournir à tous les réfugiés du camp. « Nous installons des rampes de distribution et des réservoirs souples. Nous avons prévu des quantités pour 15 000 personnes soit 20 litres d’eau par jour et par personne. Et si le nombre de réfugiés augmente, ce qui est probable, nous aurons la capacité de fournir jusqu’à 15 litres par jour et par personne (couverture sphere) dans la limite de 20 000 réfugiés« .
Des réfugiés plutôt bien accueillis
Jusqu’à présent, les populations hôtes acceptent relativement bien la présence des réfugiés. Un grand nombre de ces derniers sont d’ailleurs accueillis au sein même des villages afghans aux alentours du camp. Une acceptation due à une culture commune mais également au fait que les « populations locales savent qu’elles profiteront de la présence de notre organisation qui va construire et entretenir un grand nombre d’infrastructures dont elles bénéficieront également« , rappelle Rémy pour qui notre présence dans le pays est nécessaire : « Nous n’avons pas le choix d’être dans cette zone difficile. Nous sommes en Afghanistan depuis 35 ans et notre présence aujourd’hui dans cette région de Khost est indispensable pour ces réfugiés Pakistanais qui affluent ici depuis le mois de juillet dernier et qui ont besoin d’aide« .
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Afghanistan
Contexte et action- 42,2 millions d'habitants
- 180ème sur 191 pays pour l'Indice de Développement Humain
- 90 831 personnes bénéficiaires