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Mozambique : ‘’Cette aide vitale, c’est vous qui l’avez financée !’’

Publié le jeudi 16 mai 2019

Xavier Lauth, responsable de l’équipe d’urgence, fait le point sur notre intervention au Mozambique suite au passage du cyclone Idai. Il explique pourquoi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ferme cette mission d’urgence, après avoir concentré sa réponse sur l’accès à l’eau potable et à l’hygiène en installant des stations de potabilisation de l’eau et en distribuant des kits hygiène et des kits abris.

Une réponse d’urgence vitale

En tout, 20 tonnes de matériel ont été envoyées dans des zones compliquées d’accès et distribuées à près de 20 000 sinistrés leur permettant de boire une eau propre et de se protéger des maladies et des intempéries. Le tout à un moment où les autorités, dépassées, ont fait appel à l’aide internationale et où les acteurs humanitaires étaient trop peu nombreux ou peu opérationnels. Cette aide vitale pour des familles qui ont tout perdu, ce sont nos donateurs qui l’ont financée. Cet élan de solidarité nous a porté dès les premiers jours. Je souhaite ici remercier chaque personne qui nous ont apporté leur soutien. Et lui dire que chaque don versé a eu un impact positif dans la vie d’hommes, de femmes et d’enfants qui avaient besoin d’aide pour survivre à cette catastrophe.

 

La situation a changé !

Déjà, le choléra, qui était une inquiétude majeure, et qui était sur un début d’épidémie, est en train d’être résorbé grâce à une campagne massive de vaccination. L’accès à l’eau a été restauré. En tout cas, au niveau où il était avant la crise. Et je ne dis pas qu’il n’y a plus de besoins en termes d’accès à l’eau au Mozambique. Structurels, importants, ils appellent à une réponse de très long terme.

 

L’heure de laisser la main

Maisons détruites, récoltes perdues… Il reste des besoins importants en termes de reconstruction et de sécurité alimentaire. Et pour cette phase-là, après mûre réflexion en interne et des discussions avec nos partenaires, nous avons décidé qui nous n’étions pas les mieux placés pour répondre. Nous préférons laisser la main à des acteurs déjà sur place, qui ont déjà des liens avec les communautés, avec les services étatiques et qui ont besoin d’être renforcés, plus que de voir arriver de nouveaux acteurs.

 

> Retrouvez en vidéos et en images sur notre journal de bord les actions de notre équipe d’urgence partie au Mozambique pour porter secours aux rescapés du cyclone Idai.

 

Photo : Reuters / Siphiwe Sibeko