Dépourvus d’un accès sûr à l’eau et à l’assainissement en général et particulièrement dans le cadre du confinement national, de nombreux exilés se retrouvent exposés au Covid-19.
Depuis plusieurs semaines, des milliers d’exilés afghans, soudanais, pakistanais vivaient dans des habitations de fortune aux portes de Paris, sur l’Esplanade de l’Ecluse. Le 17 novembre, le camp a été évacué et 2 800 personnes ont été relocalisés dans des hébergements d’urgence. Mais plus de 200 personnes sont toujours dans la rue, à la recherche d’un autre endroit où s’installer.
Dans le contexte du confinement national lié à la pandémie du Covid-19, les personnes sans domicile fixe et sans accès aux services de base, comme ces milliers d’exilés, sont particulièrement exposées aux épidémies. C’est pourquoi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, en partenariat avec des volontaires de la Fondation Veolia, s’était rendu à deux reprises durant le mois de novembre dans le camp de l’Esplanade de l’Ecluse pour créer des points d’accès à l’eau potable.
« J’ai fui l’Afghanistan pour sauver ma vie, mais même ici ma vie est en danger » expliquait Salim, un jeune de 23 ans qui vivait dans une tente depuis deux semaines. « Maintenant, c’est le temps du Covid et tout le monde essaie de faire attention, mais c’est compliqué dans un endroit comme celui-ci », déplorait-il.
Dans le contexte du Covid-19 et à l’approche de l’hiver, la précarité des personnes sans domicile fixe ou vivant dans des camps informels risque de s’aggraver encore un peu plus chaque jour à travers la France. Face à cette urgence, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sont déjà engagées sur plusieurs sites en Île-de-France et continueront à œuvrer pour apporter des conditions de vie dignes aux populations les plus vulnérables.
France
Contexte et action- 68,4 millions d'habitants
- 28ème sur 191 pays pour l'Indice de Développement Humain
- 8 194 personnes bénéficiaires