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#LeMondeAFaim
J’écris une autre fin, je soutiens les actions de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL :
Notre monde menacé par une bombe alimentaire à retardement
L’effroi. Voici le sentiment que nous, acteurs et actrices humanitaires, ressentons face à la crise alimentaire mondiale sans précédent qui secoue la planète. Le constat est sans appel et les projections plus effrayantes les unes que les autres.
C’est la raison pour laquelle SOLIDARITÉS INTERNATIONAL se mobilise à travers une campagne de communication militante.
J’écris une autre fin, je relaie la campagne :
Une crise alimentaire sans précédent
« Un ouragan de famines »* : voici la menace qui pèse actuellement sur le monde.
Les conflits et les crises politiques, économiques, environnementales et sanitaires n’ont cessé de se conjuguer les unes aux autres et de mettre à mal nos systèmes alimentaires. A l’interruption de certaines chaînes d’approvisionnement se sont ajoutés la chute du volume des récoltes, l’effondrement des budgets des foyers et la spéculation financière effectuée sur des denrées alimentaires majeures.
La raréfaction des denrées disponibles et l’envol de leur prix ont été et continuent d’être autant d’obstacles à une alimentation suffisante et qualitative. Le « stratagème » mis en place par les populations concernées est souvent le même : ces dernières réduisent leur consommation alimentaire quotidienne ou changent de régime alimentaire. Le résultat est catastrophique : perte de poids très rapide, sous-nutrition, retard de développement pour les enfants et décès pour les cas les plus graves.
Si cette « situation » est malheureusement connue, c’est son ampleur qui est inédite. Le nombre de personnes ayant besoin d’aide alimentaire explose littéralement et même les pays les plus développés sont touchés : en 2021, les niveaux de la faim dans le monde ont dépassé tous les records antérieurs et 2022 s’annonce encore pire. On estime à un peu plus d’un demi-million le nombre de personnes qui risque de mourir de faim d’ici la fin de l’année.
Les organisations humanitaires peinent à répondre à ces besoins croissants, d’autant plus que l’assistance est de plus en plus coûteuse à mettre en œuvre, que ce soit à cause de l’augmentation du prix des denrées ou celle du pétrole pour les transporter. Elles sont alors malheureusement obligées de réduire le nombre de personnes auxquelles elles peuvent porter secours. Comme l’a indiqué Richard Ragan, le directeur du Programme Alimentaire Mondial au Yémen, dans une interview à l’agence Reuters, afin de décrire la situation dans le pays : “Nous prenons la nourriture des pauvres pour nourrir les affamés”.
*Ce sont les mots qu’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a utilisé pour décrire la situation alimentaire actuelle dans le monde.
J’écris une autre fin, je me tiens informé·e :
Crise alimentaire mondiale : va-t-on apprendre de nos erreurs ?
Le nombre de personnes ayant besoin d’aide alimentaire augmente partout, même dans les pays à fort revenu. En 2021, les niveaux de la faim dans le monde ont dépassé tous les records antérieurs, avec 828 millions de personnes souffrant de la faim, soit 150 millions de plus qu’en 2019. L’année 2022 s’annonce déjà comme un nouveau record : on estime à un peu plus d’un demi-million le nombre de personnes qui se trouveront en situation de famine et en danger de mort d’ici la fin de l’année, soit l’équivalent de toute la population de la ville de Lyon qui risque de mourir de faim… Et cela va s’empirer dans les prochaines années si on ne réagit pas.
J’écris une autre fin, j’en apprends davantage :