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Nos recommandations pour un accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène

Publié le mercredi 23 février 2022

Les recommandations de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL pour un accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, y compris en situation de crise

 

1. L’Objectif de développement durable n°6 (ODD 2015-2030) pour un accès universel à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène ne sera pas atteint si nous ne changeons pas significativement d’échelle et de rythme. Les investissements doivent être au moins quadruplés dans les huit prochaines années.

2. Dans les contextes fragiles (au sens de l’OCDE), les investissements doivent être multipliés par 23, 9 et 5 pour, respectivement, l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Une gouvernance interétatique de suivi de ces investissements doit voir le jour.

3. La lutte contre la mortalité due aux maladies liées à l’eau et à l’assainissement doit être une priorité mondiale majeure, reposant sur des capacités de surveillance épidémiologique et de réponse rapide, ainsi que sur une coordination systématique entre acteurs de santé et acteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.

4. Face aux crises, guerres, catastrophes et épidémies, la réponse humanitaire doit s’inscrire dans une logique de renforcement de la résilience et de réduction des vulnérabilités, en anticipant, dès la réponse à l’urgence, les phases de relèvement précoce et de développement (double nexus).

5. La réponse humanitaire doit pouvoir s’appuyer sur des cadres opérationnels et partenariaux flexibles, et sur une mobilisation financière à la hauteur des besoins et des enjeux, notamment au regard des conséquences dramatiques liées au changement climatique dans les pays les plus fragiles.

6. La Feuille de route 2020 – 2025 du secteur « Eau, Assainissement et Hygiène » (WASH Road Map) doit être au centre de la coordination des acteurs, et guider l’ambition et la qualité des interventions humanitaires et de développement à tous les niveaux d’action (global, régional, national et local).

7. Le 9ème Forum Mondial de l’Eau à Dakar doit être un Forum des solutions et des réponses concrètes aux besoins vitaux des populations en eau et assainissement ainsi qu’un Forum délivrant des messages politiques clairs et forts aux chefs d’État afin qu’ils les portent à la Conférence intergouvernementale des Nations unies pour l’eau en mars 2023.

 

©Tiecoura N’Daou

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