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Trois grandes urgences, le Start Fund au rendez-vous

Publié le mercredi 22 septembre 2021

Le Start Fund permet à ses partenaires ONG humanitaires de venir en aide rapidement aux populations affectées par un choc tel qu’un conflit, une épidémie ou encore des catastrophes naturelles. Récemment, ce sont trois projets de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL que le Start Fund a soutenus financièrement.

Au Nigéria, en juillet 2021, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ont ainsi pu se mobiliser promptement face au rebond de l’épidémie de choléra dans le pays. Dans le nord-ouest, elles ont aidé 52 500 personnes grâce à la distribution de kits d’hygiène, ainsi qu’à la construction et à la réhabilitation d’infrastructures rendant possible un meilleur accès à l’eau, et réduisant ainsi le risque de futures contaminations.

 

En Haïti, en juillet 2021 également et avant même que le pays ne soit frappé par le séisme du mois d’août, de nombreux déplacements de population étaient enregistrés dans la région de Port-au-Prince, ses habitants fuyant la violence des gangs. Notre organisation a pu, grâce au Start Fund, approvisionner trois sites de personnes déplacées en eau potable, et construire des douches ainsi que des latrines, permettant à près de 4 500 personnes d’avoir de nouveau accès à ces services essentiels.

 

Enfin, dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, en proie à une insurrection armée durable, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL a pu intervenir auprès de plus de 7 600 personnes déplacées nouvellement arrivées au sein des centres de transit de Mueda. Nos équipes leur ont distribué des kits d’accueil et leur ont assuré un accès minimum à l’eau potable et à des latrines.

 

Comme le démontrent ces exemples, la force de ce partenaire financier est qu’il s’adapte aux crises soudaines et aux spécificités des besoins. En effet, ce sont les ONG elles-mêmes qui, présentes sur le terrain et témoins de la dégradation d’une situation, alertent le Start Fund, celui-ci prenant ensuite la décision d’allouer des fonds en fonction de l’information reçue. Ce mécanisme de réponse rapide – seulement quelques jours entre l’alerte et le début du projet – permet donc aux acteurs humanitaires de répondre à la détresse des populations au moment où elles en ont le plus besoin.