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Semaine de la finance solidaire : témoignage

Publié le mardi 28 octobre 2014

Anaïd a 29 ans. Déçue par les offres d’épargnes des banques classiques, elle a d’abord souscrit à un Livret AGIR au Crédit Coopératif. Souhaitant « aider plus loin« , elle a décidé de passer à la vitesse supérieure en souscrivant à un compte et une carte AGIR.

anaïd de Dieuleveult témoignage
Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre un livret AGIR au Crédit Coopératif et comment en as-tu entendu
parler ?

C’est la finance solidaire qui m’a poussé à prendre un Livret Agir. Je discutais avec ma conseillère, d’une autre banque où j’ai des placements et je lui confiais avoir été déçue par le livret ‘Développement Durable’, qui à mon sens n’avait rien de DD, et mon attachement à ce que mon épargne soit plus intelligemment utilisée. Elle m’a alors décrit en quelques mots l’offre du Crédit Coopératif. J’ai donc souscrit ce livret Agir et placé quelques économies.

Dans un second temps, vous avez également choisi de souscrire à un compte et une carte AGIR. Pourquoi n’avez-vous pas tout fait en même temps ?

Après cette souscription, j’ai reçu des informations du Crédit Coopératif qui me décrivait leur offre complémentaire que je ne connaissais pas. Ayant besoin de créer un nouveau compte courant, j’ai donc décidé de souscrire à un compte et une carte Agir, afin de poursuivre ma petite action. A terme, j’envisage de placer toutes mes économies dans cette banque.

Comment convaincre, selon vous, les Français de participer à cette « finance solidaire » ?

Je pense qu’il faudrait les informer réellement des offres que proposent les banques et de l’utilisation de nos épargnes par celles-ci.  La banque chez qui je n’ai pas souscrit de livret Développement Durable utilise nos placements pour aider, par exemple, les entreprises qui ne licencient pas. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais certaines entreprises dont je ne cautionne pas les actions, et que je n’ai pas envie d’aider particulièrement, font parties des entreprises soutenues.
En d’autres termes, pour convaincre les Français, il faudrait leur présenter des comparaisons concrètes, ce qui est sans doute déjà fait par des associations de consommateurs, mais pas assez mis en avant. D’autre part, même s’il pourrait y en avoir plus, le choix des associations proposé par le Crédit Coopératif pour reverser une partie de ses intérêts, est assez large, ce qui permet vraiment de défendre les actions que l’on souhaite. Il serait aussi très intéressant d’y inclure de jeunes entreprises agissant pour l’intérêt public, l’environnement, l’économie circulaire ou autre.

Pourquoi avez-vous choisi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ?

J’ai choisi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL car c’est une association que je connais depuis un moment. Je faisais des dons ponctuels, et j’ai trouvé cette solution assez simple pour pouvoir les aider encore plus. Leur action me semble indispensable, surtout concernant l’accès à l’eau potable.