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Afin d’être plus réactif dans sa réponse aux crises, le Desk Urgences de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL se dote de ressources humaines adaptées. En plus de la mise en place de plusieurs niveaux de viviers, l’Equipe de Réponse d’Urgence, basée au siège, possède tous les profils de coordination d’une mission classique : Logistique, Administration, Eau, Hygiène et Assainissement, ainsi qu’un Chef de Mission. Profil de poste (à pourvoir)
« L’équipe du desk urgence est une équipe soudée, soumise à une demande de réactivité forte, et dont le binôme entre le Responsable du Desk et le Chef de Mission (CDM) est un levier essentiel » explique Thierry Benlahsen, Responsable du Desk. Différent d’un poste de CDM ‘classique’ par sa grande flexibilité, le poste de CDM Urgence se décline en trois grandes dimensions :
Ouverture de missions en contexte de crise aiguë
Catastrophes naturelles, épidémies, conflits… Le chef de mission est responsable du déploiement de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL dans un nouveau contexte instable. Il est responsable de la sécurité, de la représentation externe, ainsi que de la gestion des programmes et des équipes plus ou moins grands. « Ce sont des contextes où les informations dont on dispose sont limitées et les conditions de travail sont exigeantes, nous informe Xavier Lauth, qui occupe le poste jusqu’en juin 2016. La pression est grande en raison de la forte visibilité et de la potentielle médiatisation d’une mission naissante ».
Xavier Lauth en mission exploratoire au Burundi en 2016
Missions exploratoires
Sur des contextes de crise lente, une équipe réduite va faire des premières évaluations sur le terrain. D’abord pour sonder la présence d’autres agences et de bailleurs de fonds, puis pour évaluer les besoins des populations et préparer une ouverture de mission en fonction des financements potentiels et de la sécurité.
« Ce sont des cas où la mission peut avoir une forte dimension stratégique et qui donne beaucoup d’autonomie au CDM d’Urgence, car il est presque seul à prendre la décision d’intervenir dans telle ou telle zone, ce qui est grisant. Cela demande cependant une gymnastique intellectuelle assez poussée, car on a souvent peu d’historique dans la zone et peu de temps pour mettre en place une stratégie d’ouverture pertinente » poursuit Xavier Lauth.
© Imageo Baptiste Dhont Farcy
Soutien à des missions existantes et au siège
« Là où l’on peut répondre à la frustration des missions exploratoires ou d’urgence se situe dans ce que l’on appelle le ‘gap filling’, car on va aider une mission qui a des ressources bien établies à renforcer sa dynamique de réponse d’urgence, à trouver de nouvelles zones d’intervention » selon Xavier. « Il faut faire attention car on n’est pas sur place très longtemps non plus, donc il ne faut pas laisser sa marque ni trop habituer les équipes de sa présence. On est davantage sur de la résolution de problèmes du quotidien ». De plus, une partie de la responsabilité du CDM Urgence consiste à consolider les procédures d’intervention d’urgence depuis le siège et de participer à l’activité du Desk : veille, priorisation des zones géographiques, orientations stratégiques, etc.
Afin de créer les dynamiques nécessaires à la réponse d’urgence de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, le Desk recherche avant tout un collaborateur avec un réel sens des enjeux humanitaires et sachant identifier des mécanismes de réponse qui feront la différence. Notre environnement humanitaire est souvent contraint par une foule d’approches et de critères standards s’éloignant quelquefois des réalités du terrain. « J’attends d’un CDM Urgence qu’il soit en mesure de sortir de ces cadres, détaille Thierry Benlahsen, y compris ceux que nous nous fixons parfois nous-mêmes, pour rechercher des solutions innovantes aux problèmes rencontrés par les populations que nous aidons. Travailler au sein du Desk Urgence est une vraie expérience, et apporte un sentiment d’appartenance au sein de l’identité déjà forte de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ».
Photo : © Vincent Trémeau / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL